Transquadra - Yolo - "Poisson volant à bord !"

« Salut la terre,

eh bien aujourd’hui je voudrais vous parler du vol du poisson VOLANT. Il y a 5 ans je découvrais vraiment ces animaux incroyables, surtout pour un pilote navigateur !

Les premiers à vrai dire je les avais vu lors du convoyage du fabuleux Sobebo 105 entre les iles Seychelles et le canal de Suez. Mais ils ne m'avaient pas laissé la même impression, certainement à cause de la taille du trimaran et du fait que nous soyons plus hauts sur l'eau.

Mais c'est toujours un grand plaisir de les voir voler, de vrais petits avions ou petits oiseaux au ras de l'eau, 20 à 56 cm seulement. Ils semblent aller très vite, parfois comme un peu fous dans des directions très variables. Parfois ils sont seuls, parfois en bancs, c'est selon. Encore cette nuit un s'est échoué à 1 m de moi , rien de grave mais sensation surprenante d’entendre ce frétillement du poisson qui veut retrouver son élément : l'eau ou l’air ???

Ce matin en en regardant sortir de l'eau, jaillir, voler vite en rase vague je m’imaginais le rafale volant dans les Alpes, à fond entre les vallées, mais notre poisson volant a la capacité de rebondir sur son ventre sur la crête des vagues, de traverser la vague, imaginez l'avion lancé à mach 2 qui perfore la montagne ?

De près ailes repliée ça ressemble vraiment à un poisson à part le ventre, qui ressemble à une carène. Ces petits animaux entre ciel et mer sont comme des hydravions, pas ceux avec des flotteurs type cessna, mais ceux qui se posent sur le ventre.

Latécoère... ça vous dit ?? Leur ventre est gris argenté, leur ailes et leur dos plutôt bleu très intense.

Voilà pour vous raconter notre compagnie, dont nous admirons la capacité de l’animal à l’adaptation.

Nous deux navigateurs de la Transquadra, laissons glisser notre navire dessiné par la main de l’homme, Daniel Andrieu,, la carène blanche, la coque grise et rouge, le pont blanc, propulsé en ce moment par un grand spi blanc et une grand-voile grise, dessinées aussi par l’homme , Maxime Paul, et les ordinateurs.

Je ne vous cache pas qu' en observant ces poissons volants je me dis qu'il nous reste toujours du job pour être aussi bien adapté à la nature, à la mer.

Philippe, à bord de Yolo

il est poète aujourd’hui Philippe , ou surtout philosophe , en regardant le classement ...

Il nous reste nos deux camarades d' échappée Delcourt et JPK à contenir ...

Ce n' est pas fini »

JF

JEANNEAU