Transquadra : parés à partir.

L’enjeu principal de cette unique et belle transat n’est pas de se faire connaître ou de gagner le gros lot mais tout simplement de se faire plaisir et de se prendre au jeu comme des pros. Pour l’instant, à Madères, les îliens manifestent un enthousiasme proportionnel à celui des skippers qui prendront le départ samedi. Favoris ou non, ils n’attendent plus que le coup d’envoi à 13 h.

 

 

 

L’ensemble des concurrents prépare avec minutie le rendez-vous. L’exemple le plus abouti dans ce registre est notre série des Sun Fast 3200 qui peut ainsi courir en monotypie permettant d’avoir un classement spécial avec à la clé un trophée Sunsail d’une semaine de location. En solo ou en Duo, les skippers affichent un bel optimisme d’autant que les prévisions météo semblent se tourner vers des alizés établis (Attention la météo n’est pas une science exacte mais comme dit Bernot tout peut évoluer), vents portants et réguliers de 20 à 25 noeuds, pour s’exprimer avec prudence mais détermination. Le défi contre les autres séries est ambitieux mais réalisable même face aux A 35 (premiers de la première étape avec, en duo «  un monde qui bouge », 9 h d’avance). Le Sun Fast 3200 « Les Herbiers entreprises » de Jean-François de Premorel 2 et son nouvel acolyte 2 me au général en duo aborde cette étape avec sérénité. Le Sun Fast 3200 de DSN de Jean Gonon, Pour la vie de Gérard Letertre, SNCP de Jean François Nouel, AD La rochelle … font également offices de favoris. Idem en Solo, avec  « Holen studio » de Philippe Guennal, « La ligue contre le cancer » de François Gouin et « Nauti plaisance » de François Pocheau. Leurs appétits affichés de victoire est donc systématiquement tempérés par les réserves d’usage sur les aléas de la course : météo, casse, etc. Les tout premiers éléments de réponse seront donnés à Madères dès samedi, à 13 h, avec une seconde étape de 3000 milles de traversée de l’atlantique allant jusqu à Fort de France en Martinique.  

JEANNEAU